Juin a été probablement le mois le plus chaud de cette année, et ce, à l’échelle mondiale. C’est ce qui a notamment été annoncé par l’observatoire Copernicus. Sur une année, la température moyenne enregistrée a largement franchi les 1.6°C comparés à l’époque préindustrielle. Ce qui explique la multiplication et l’apparition des événements climatiques drastiques.
Des températures qui dépassent largement les normales
Il n’est peut-être pas facile de s’en rendre compte dans les conditions météorologiques capricieuses et déprimantes de ce mois-ci. Mais pendant le mois de juin, l’Europe a présenté des températures largement en dessus des normales. Et ces tristes augmentations de température ont été incessantes.
L’observatoire Copernicus a publié le 8 juillet 2024 que le mois de juin a été un mois extrêmement chaud. Il s’agit notamment du 13ème record mensuel successif. A noter d’ailleurs que sur les 12 derniers mois, la température moyenne enregistrée dépasse les 1.64°C en comparaison avec la période préindustrielle.
D’une manière plus concrète, cela veut dire qu’on a largement surpassé la limite de 1.5°C. Pour juger que le climat s’est rendu stable à ce niveau, il faudrait que cette moyenne annoncée soit dépassée de nombreuses années. Quoi qu’il en soit, cette perturbation climatique se manifeste déjà par une augmentation excessive des événements météorologiques intenses et meurtriers comme l’a montrés le mois de juin.
Mois de juin, un mois assez meurtrier
Prenons d’abord l’exemple de l’Arabie saoudite. Pour le mois de juin, la température a atteint les 51.8°C, causant la mort de près de 1 300 personnes pendant le pèlerinage à la Mecque. Puis, au Mexique, la canicule fait des ravages depuis le mois de mars, provoquant la mort d’environ 150 personnes. Mais aussi en Inde, les terribles chaleurs de plus de 52°C ont provoqué le décès de plusieurs individus, dont certains sont des agents électoraux. Ces derniers ont perdu la vie le jour même des élections.
Le réchauffement climatique tend également à augmenter l’humidité de l’air et alors l’éventuelle intensité des pluies, occasionnant des inondations qui ont causé la mort de près de 200 personnes au Kenya, de plus de 100 personnes au Brésil et d’une soixantaine de personnes en Chine. Sans oublier le décès de 14 personnes qui s’est produit au Népal au début du mois de juillet à cause des glissements de terrain.
Des catastrophes sociales et des désastres économiques
Outre les morts, le changement climatique engendre aussi des problèmes économiques et sociaux, surtout dans les pays pauvres. Par exemple, au Pakistan, en Égypte et aux Balkans, la population a souffert de coupures d’électricité intenses, conduit à l’arrêt des climatiseurs, des ventilateurs et des réfrigérateurs.
Au Brésil, la sécheresse sévit incessamment. L’Amazonie vit en effet son pire semestre, conduisant les autorités à décréter la situation d’urgence au sein du Mato Grosso do Sul. En Californie, près de 1 400 hectares de forêts sont aussi partis en fumée. Et dans la côte ouest de l’Amérique, les responsables de la météo prévoient une température maximale de 46°C pendant les prochains jours.
Les scientifiques prévoient une vague de fraîcheur d’ici le mois de novembre ou de décembre. Toutefois, cela dépendra principalement de l’évolution de la température des océans.
Pour lire plus d’articles sur divers sujets, nous vous conseillons de vous rendre sur ce blog d’actualité.