Bien avant la crémation, la famille d’une personne décédée doit connaître la destination des cendres. Malheureusement, le défunt n’avait pas précisé le lieu de son vivant. Le choix revient alors à ses proches. Sachez toutefois que la loi réglemente le choix de cette demeure éternelle. Du point de vue juridique, le statut des cendres et du corps du défunt est en effet le même.
La famille du défunt a choisi de disperser les cendres
Plusieurs possibilités s’offrent à la famille du défunt. La première, et la plus courante, est la dispersion des cendres au Jardin du Souvenir. Le cimetière d’une commune de plus de 2000 habitants en possède. Cet espace cinéraire dispose d’un puits de dispersion ou dispersoir. Les proches de la personne disparue peuvent s’y recueillir.
L’épandage en pleine nature ressemble à quelques détails près à la dispersion au Jardin du Souvenir. Il faut cependant bien identifier la destination des cendres et la certifier à l’aide d’une déclaration. Cette pièce s’établit à la mairie du lieu de naissance du défunt. La nature est ici un site naturel non aménagé tandis que le Jardin du Souvenir l’est. Ce n’est ni un jardin public ni un parc public. Il est en effet interdit de répandre les cendres d’une personne décédée dans ces endroits qui sont des espaces publics. Par-contre, on peut le faire sur une étendue sauvage qui peut être une forêt ou une prairie. Un endroit non aménagé garni de bosquets ou de friches peut aussi être une parfaite destination des cendres d’un défunt. Certaines familles optent pour la montagne. La mairie autorise ces endroits du moment où la famille en fait une déclaration. L’entreprise de pompes funèbres peut vous représenter à la mairie. Elle a l’habilité à s’occuper de toutes les formalités administratives à votre place.
Les cours d’eaux sauvages constituent aussi d’autres choix valables au même titre que la nature. Si vous choisissez de disperser les cendres de votre proche disparu en mer, faites-le hors des voies publiques maritimes. Cette zone se trouve à plus de 300 mètres au large de la côte. Votre agence de pompes funèbres saura vous conseiller à propos.
L’inhumation de l’urne cinéraire
Il est aussi possible d’inhumer l’urne qui contient les cendres mortuaires dans un caveau. Il peut s’agir du sous-sol d’une concession privée ou du sous-sol d’un espace collectif. La concession privée peut être individuelle. Elle peut être collective. Elle peut être familiale. Une concession collective fait l’objet d’un acte qui désigne nommément les personnes qui pourront y entrer. Dans les caveaux, cercueils et urnes peuvent se côtoyer. Prenons l’exemple d’une sépulture classique. Les urnes se placent dans le mètre sanitaire. À noter que le mètre sanitaire se trouve entre le sol et le premier lit du cercueil au-dessus.
On peut enterrer une urne funéraire comme l’on fait pour un cercueil. Le terrain commun, anciennement appelé fosse commune, peut recevoir plusieurs urnes. Outre ce jardin des tombes cinéraires, vous avez les mini-tombes et les cavurnes. Une mini-tombe ne reçoit qu’une seule urne. Ce petit caveau est un petit tube en laiton à mettre en terre. La cavurne, elle aussi, accueille une seule urne, mais c’est plutôt un petit carré de béton.
Les lieux de dépôt des urnes funéraires
Le plus courant est le columbarium, mais les jardins de mémoire aménagés existent également. Il s’agit d’une forêt ou d’un parc spécial. On peut sceller l’urne dans un monument ou sur un monument, ou sur une pierre tombale. Les conditions requises sont la solidité du scellage et la durabilité du matériau de fabrication de l’urne.